Des tas de pots en Anatolie , le paradoxe ottoman
Curieusement, lorsqu'on cherche des précisions techniques sur l'Art potier en Turquie, le flou artistique semble de mise ...
Voici, cependant, ma trouvaille du jour, sur le site gourvernemental turc. Simple et plutôt facile à comprendre.
Selon les régions, on trouvera de réelles grandes différences de façons !
Les légendes, comme celles des pots décorant les arbres morts, se confrontent à la réalité par le biais du tourisme, incontournable pompe à pognon ô combien nécessaire dans un pays vivant chichement.
Sans nul doute le paradoxe ottoman ...
Pots fabriqués à partir de terre boueuse.
La poterie est l’un des arts manuels les plus répandus dans le temps en Anatolie.
La boue utilisée est celle obtenue à partir de matières premières, les plus anciennes et les plus aisément manipulables, que l’on peut trouver facilement.
On peut modeler les pots sans les casser, lorsque ceux-ci sont mous.
Les techniques de base de fabrication à la main de la poterie sont le pinçon, le relief, l’inscription, le modelage.
On fait prendre des formes diverses à la boue gluante, que l’on travaille à la main ou sur la tour du potier.
Les objets sont alors cuits au four, puis glacés ou non, ainsi les écuelles, pots, cruches, vases et cruches, qui sont les objets fabriqués d’après l’art de la poterie.
La poterie en Anatolie est en général glacée par de l ‘argile mouillée, les pots sont cuits à feu ouvert.
De nos jours, l’art de la poterie, qui commence à disparaître pour des raisons de fonctionnalité, mais qui reste quand-même utilisé dans certains domaines, est encore toujours appliqué dans certaines contrées, par des artisans, au nombre limité.
